Oui, j'avoue que j'ai eu beaucoup moins de difficultés à traduire cette interview-ci !
Il n'y a qu'un seul mot que je n'ai pas compris (en gras dans le texte), so if you can help me, please go ahead
- Quel est ton tout premier souvenir basket ?
- Mon premier souvenir basket ? Sûrement avec mon père, dans la cave (basement) de notre maison. J’étais vraiment très jeune et je m’en souviens uniquement parce qu’il a des vidéos. J’avais sûrement entre 2 et 3 ans.
- C’est ce que Billy nous a aussi dit. Qu’est-ce que ton père t’a appris en tant que coach ?
- Tout d’abord, il m’a permis de m’amuser et d’aimer ce sport (to enjoy the game). Grâce à cela, j’ai développé de la passion pour ce sport (I developed passion for this game). Ce n’est qu’à partir de ma 1ère humanité que je lui ai demandé de me mettre au défi et de m’apprendre à devenir un bon joueur. S’il ne m’avait pas permis d’aimer ce sport, je n’aurai pas fait tout ça. Vous comprenez ?
- Oui oui, bien sûr !
- Il m’a très bien élevé (he was very good at raising me) pour devenir le joueur de basket et la personne que je suis aujourd’hui.
- C’est la première fois de ta carrière professionnelle que tu joues avec ton frère. Qu’est-ce que ça te fait ?
- C’est extraordinaire ! Mais c’est quelque chose que l’on ne pourra pas comprendre ni chérir avant au moins 5 ans, après que cela soit terminé. Parce que maintenant, nous sommes au milieu de la saison et nous avons beaucoup d’entraînements, de matches. Ce n’est pas vraiment le moment pour s’amuser. Nous voulons nous amuser mais ce n’est qu’après que tu comprends vraiment ce que tu as fait. Ça a été la même chose quand j’ai joué pour mon père et que Billy a joué pour lui. Pendant la saison, tout le monde est stressé, pense (réfléchit ?), on s’inquiète pour les matches, les victoires, les défaites… Ce n’est qu’après que tu comprends à quel point c’était spécial.
- Billy nous a dit que tu as énormément de confiance en toi, que tu penses être le meilleur shooter dans le monde. Quelles sont tes autres qualités ?
- J’essaie d’être un bon mari et un bon père. [sa femme est là] (C’est ma femme). Ma femme m’explique bien comment être un bon père et faire les bonnes choses (do the right things). Je suis une personne très à l’écoute. Quand quelqu’un parle, je veux vraiment me poser et comprendre ce qu’il dit, essayer d’avoir une conversation. D’habitude, ce n’est pas si facile, notamment quand tu essaies d’être un mari parce que la femme (wife) a toujours raison. Le mari est celui qui essaie d’apprendre.
- Quelles sont les qualités de Billy ?
- Billy est plus relax que moi. Je suis plus tendu parce que je suis l’aîné. Avant qu’il soit fiancé et que je sois marié, il était plus doué avec les filles. Et il cuisine bien ! Il cuisine vraiment bien. Voici ses qualités.
- Depuis la presque élimination en Eurocup [interview réalisée le 11/12 après le match contre le Brussels], quels sont tes objectifs pour cette saison ?
- Chaque jour nous essayons de nous améliorer en tant qu’équipe. Chaque jour sera un nouveau défi pour nous, un défi différent. Nous allons bien sûr nous battre pour le championnat (titre ?). Je trouve que nous faisons un bon travail en Belgique (championnat). En Eurocup, nous avons eu quelques matches difficiles ; nous avons toujours une chance d’être qualifié. Mais je pense que nous avons beaucoup appris de ces matches d’Eurocup, ce qui pourra nous être utile en championnat.
- Que penses-tu de la victoire aujourd’hui contre le Brussels ? [victoire 72-71]
- C’était bien. Nous nous sommes battus jusqu’à la fin. Je ne pense pas que nous méritions de gagner le match mais nous l’avons gagné, ce qui est toujours bien parce qu’il y aura beaucoup de matches comme celui-ci. Kevin… C’est difficile de parler de Kevin parce qu’il fait tellement pour l’équipe. Il n’y a pas beaucoup de joueurs qui ont son corps, sa constitution athlétique, sa passion. Il résout beaucoup de nos problèmes. Toutes les lacunes que nous avons en défense, il est là pour les combler. Il peut bloquer des tirs, il prend des rebonds. C’est le meilleur rebounder en Eurocup. C’est quelque chose que l’on ne peut pas enseigner en tant que coach. Tu dois juste essayer et y être sensible, en tant que joueur.
- Quelle est l’ambiance dans l’équipe ?
- Elle est bien ! Nous avons un bon mélange. Jacques a fait du bon travail en formant l’équipe. Nous avons un bon mélange de jeunes joueurs, de joueurs expérimentés, de joueurs belges, de joueurs internationaux. Nous travaillons bien tous ensemble. Même lorsqu’à un certain moment, il y avait une dispute ou un désaccord, nous nous comprenions tous, et comprenions nos objectifs pour la fin de la saison. Nous savons que
XXX (4’48) n’aura pas lieu demain, ou la semaine prochaine, mais que cela prendra du temps. C’est un processus. Je pense que nous avons un bon groupe pour pouvoir y croire (to be able to understand that).
- Est-ce que tu as une anecdote à dire à propos de l’équipe ?
- Une quoi ?
- Une anecdote ?
- …
- Quelque chose de marrant ?
- Oh quelque chose de marrant !
- Comme Kevin maintenant, qui fait du bruit. [Kevin est passé pendant l’interview]
- Femme de Jimmy : est-ce que tu fais des farces (pranks) ?
- Est-ce que je fais des farces ? Je deviens trop vieux, donc je ne fais pas de farces. …
- Y a-t-il quelqu’un dans l’équipe qui en fait ?
- Kevin est très doué pour ça, comme tu l’as dit. Max … beaucoup de jeunes joueurs. Ils sont marrants mais parfois ils sont mal à l’aise de l’être près de moi parce que je suis toujours très sérieux. Je suis très sérieux. Parfois je peux être intimidant. Par exemple, si vous faites une blague très marrante, je ne rigolerai peut-être pas. Je vous regarderai seulement. C’est juste ma personnalité. Ma femme la comprend mieux que quiconque.
- Billy nous a dit que tu avais visité la Belgique. Qu’est-ce que tu aimes ?
- Nous l’avions visitée auparavant, parce que nous avons gagné le titre en Eurocup ici avec le Lokomotiv [finale à Charleroi en 2013]. Ma femme était déjà venue ici à Charleroi et à Bruxelles. Nous aimons ce pays, un pays « européen ». L’année dernière j’étais en Turquie, donc la façon de vivre et la culture sont très différentes. Nous aimons Bruxelles. Pendant les premiers mois de la saison, nous allions souvent au Hard Rock Café pendant le week-end pour dîner. Ma femme adore cette région. Quand nous avons un peu de temps, nous allons à Amsterdam, Bruges, Bruges est très belle, Anvers, je suis allé quelque fois à Anvers et c’est aussi très joli. Nous essayons de faire tout ce qu’elle veut.
- Que voudrais-tu dire aux supporters ?
- Merci pour votre soutien, jusqu’à maintenant ! Je pense que nous progressons. De maintenant jusqu’à la fin de la saison, c’est le moment où les choses les plus importantes ont lieu. Nous nous rapprochons des play-offs. C’est le moment de la saison où nous découvrons les équipes qui sont bonnes et celles qui le sont peut-être moins. Merci pour le soutien et continuez ! Si les supporters ont besoin de quelque chose, n’hésitez pas et dites-le nous. Soyez aussi patients, un match n’est pas toujours aussi bon que le suivant. Soyez patients. L’objectif est de jouer notre meilleur basket en mai et en juin.
- Merci beaucoup !